Descubre la obra contemporánea de Marie-José GEERAERTS
Expositions en Belgique, France et Allemagne. Optenu des médailles (argent et bronze) au Mérite Artistique Européen, prix du Rouge Cloître et prix Rowney pour mes l'aquarelles. Travaille de plus en plus abstrait aussi bien en aquarelle qu'en acrylique (techniques mixtes). Participé au Salon d'Art Metz (France) ainsi que Libr'Art à Libramont (Belgique). Marie-José Geeraerts, peintre de l’abstraction, nousraconte :Lorsque je suis passée de l’aquarelle à l’acrylique, j’aifait le pas décisif qui me conduisait à la peinture abstraite. L’acrylique m’ouvrait un nouvel horizon, celui d’une libertéd’expression sans contraintes, et qui ne s’est jamais démentie. On dit de ma peinture qu’elle est d’ « abstractionlyrique », en référence aux peintres de l’époque d’après la deuxièmeguerre mondiale, qui refusaient tout carcan ou embrigadement. Il ne s’agit pas d’un mouvement pictural défini, mais bien d’une attitudeintemporelle qui laisse au peintre la libre expression de sa perception dumonde, de l’homme et de ses sentiments, le tout exprimé non par une imagefigurative, mais par une abstraction faite de volumes, de matières et decouleurs. Le peintre étale, sur la surface restreinte d’une toile, lessentiments qu’il ressent et qu’il espère communiquer à ceux qui la contemplent.Quand j’entame un nouveau tableau, je ne sais jamaisd’avance où il va me conduire. Je me laisse aller au plaisir de peindre,spectatrice autant que créatrice de ma propre peinture. Une trame peut naître,forme indécise des éléments qui se mettent en place, harmonie des volumes etdes couleurs. La matière est lisse, striée, granuleuse ou de toute autrenature. Aplats de peinture, glacis, grattages au couteau, collages ou tousautres moyens convergent pour la création d’un petit monde réinventé à ladimension de la toile. J’entre dans ma toile. Les couleurs se superposent, sefondant l’une dans l’autre ou transparaissant, avec toujours l’équilibre etl’harmonie des structures et des volumes. Vient ensuite un moment difficile, celui de déciderd’arrêter. Je mets mon tableau de côté, face contre le mur et j’attendsquelques jours. Puis, je le redécouvre avec des yeux nouveaux. Il faut alors savoir l’accepter, le modifier ou le refuser. Et très vite, entamer une nouvelle toile.